La pêche et la communauté : une conversation avec Joey Odman

« C'est la chose la plus agréable ; vous êtes assis là, les canards pêchent avec vous et c'est calme et tranquille. Vous pouvez vous vider la tête et vos pensées. »

Joey Odman, l'un des guides de Hike Mtl, pêche depuis presque toujours. Lorsqu'il est frustré ou qu'il passe une mauvaise semaine, il prend sa canne à pêche. Et comme cela lui semble vraiment bénéfique, il invite tout le monde à l'essayer. « On pourrait le faire jusqu'à 99 ans et en fauteuil roulant », dit-il.

La pêche n’est-elle pas réservée aux Blancs ?

Au fil des décennies, l'Amérique du Nord a connu un changement dans sa perception de la pêche. Là où, dans le monde, la pêche est un moyen de se nourrir, ici, elle est devenue plutôt récréative. Historiquement, les activités de loisir n'étaient pas facilement accessibles à tous, bénéficiant principalement à la population blanche. De plus, comme le dit Joey, la culture entourant la pêche, caractérisée par des tenues de camouflage intégrales et des packs de six bières, a contribué à la perception qu'il s'agissait d'une activité exclusivement « blanche ».

Joey croit néanmoins que la pêche n’est pas réservée à un groupe spécifique. « Partout dans le monde, la pêche n’est pas un sport ou une activité, mais un moyen de se nourrir. Un moyen qui existe depuis plus longtemps que n’importe lequel de nos livres d’histoire. Cela signifie que des gens de toutes les couleurs pêchent, partout dans le monde, tout le temps. Dire que la pêche est une activité réservée aux Blancs, c’est comme dire que manger est réservé aux Italiens. »

Comment commencer à pêcher ?

Selon Joey, malgré sa complexité apparente, la pêche est sans doute accessible. Les barrières à l’entrée sont relativement faibles. Par exemple, les cannes à pêche sont vendues à des prix assez bas. Et même dans ce cas, Joey soutient qu’il n’en faut pas beaucoup pour commencer à pêcher : « Prenez un bâton, une corde et un hameçon et vous pêchez. Vous pouvez vous tenir debout dans une rivière avec vos mains et vous pêchez. »

Joey reconnaît que le principal défi en matière d’accessibilité est l’accès à l’eau. Mais même dans ce cas, vivre à Montréal facilite quelque peu les choses. « Nous vivons sur une île et on peut prendre le métro pour se rendre à presque tous les endroits où pêcher. » Il partage même son expérience de pêche au vieux port pour en témoigner.

Venez pêcher aujourd'hui

Joey encourage tout le monde à essayer la pêche en disant : « Qu'est-ce qui pourrait arriver de pire ? Vous seriez dehors, vous vous amuseriez et vous n'attraperiez pas de poisson ? Cool. C'est le but : être dehors et en profiter. » Mais pour en profiter pleinement, il recommande de laisser toutes les idées fausses à la porte et d'oublier ce que les gens disent. Sachant que les seules véritables barrières à l'entrée sont plus mentales que financières et physiques, pourquoi ne pas essayer. Et selon les mots de Joey : « Si vous attrapez quelque chose de génial, si vous ne le faites pas, tant mieux ! »

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La pêche et la communauté : une discussion avec Joey Odman

« C'est la plus belle chose ; vous êtes assis là, les canards pêchent avec vous, et c'est calme et paisible. Vous pouvez vous vider la tête et vos pensées. »

Joey Odman, l'un des guides de Randonnée Mtl, a pratiquement pêché toute sa vie. Quand il est frustré ou une mauvaise semaine, il sort tout simplement sa canne à pêche. Et comme cela semble vraiment bénéfique, il invite tout le monde à essayer. « Vous pourriez le faire jusqu'à l'âge de 99 ans et en fauteuil roulant », dit-il.

La pêche, une « activité de personnes blanches ? »

Au fil des décennies, l'Amérique du Nord a connu un changement dans sa perception de la pêche. Alors qu'ailleurs dans le monde, elle est un moyen de se nourrir, ici, elle est devenue plutôt récréative. Historiquement, les activités de loisirs n'ont pas été facilement accessibles à tous, bénéficiant principalement à la population blanche. De plus, comme le dit Joey, la culture entourant la pêche, caractérisée par des tenues de camouflage complètes et des packs de bière obligatoires, a contribué à l'idée qu'il s'agit d'une activité exclusivement 'blanche'.

Néanmoins, Joey croit toujours que la pêche n'est pas réservée à un groupe spécifique. « Dans le monde entier, la pêche n'est pas un sport ou une activité, mais un moyen de se nourrir. Elle existe depuis plus longtemps que tous nos livres d'histoire ; ce qui signifie que des personnes de toutes les couleurs pêchent, n'importe où dans le monde, à tout moment. Dire que la pêche est « une activité de blanc c'est comme dire que manger est réservé aux Italiens. »

Faire le saut

Selon Joey, bien que cela semble compliqué, la pêche est accessible. Les barrières à l'entrée sont relativement faibles. Par exemple, les cannes à pêche commencent à des prix assez bas. Et même alors, Joey soutient que vous n'avez pas besoin de grand-chose pour commencer à pêcher ; « prenez un bâton, une corde et un hameçon, et vous pêchez. Même que, vous pouvez vous tenir dans une rivière avec vos mains et vous pêchez. »

Joey reconnaît que le principal défi en matière d'accessibilité est l'accès à l'eau. Mais même alors, vivre à Montréal facilite quelque peu les choses. « Nous vivons sur une île et vous pouvez prendre le métro pour vous rendre à presque tous les endroits de pêche. » Il partage même son expérience de pêche au Vieux-Port comme preuve.

Lancez-vous dans la pêche dès aujourd'hui ! Joey encourage tout le monde à essayer en disant : « Qu'est-ce qui pourrait arriver de mal ? Vous seriez dehors, vous vous amuseriez et vous ne pêcheriez peut-être pas de poisson ? Cool. Le but est d'être dehors et d'en profiter." Et pour ce faire, il recommande de laisser de côté les idées préconçues et d'ignorer ce que dire les autres. Sachant que les seules véritables barrières sont plus mentales que financières et physiques, pourquoi ne pas essayer. Et comme le dit si bien Joey, « si vous attrapez quelque chose, tant mieux, sinon, tant pis »